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Avec les comédien·ne·s : Mathieu Létuvé, Milla Kuentz, Tom Schneider, Jean Claude Bolle-Reddat, Thierry Pietra, Jean-Quentin Chatelain, Clotilde Mollet, Hammou Graïa, Antoine Berry Roger, Étienne Grebot, Jean-Claude Frissung, Anne Cuisenier, Alain Rimoux, Xavier Kuentz, Chadia Amajod, et de voix d'Emmanuel Verité, Isabelle Joly, Myren Astrée et Élisa Sergent. La musique a été composée par François Clos, et j'ai eu le plaisir d'en faire une partie des arrangements, et surtout la copie des partitions. Elle a été enregistrée au Studio 118 avec de fantastiques musicien·ne·s : Alice Picaud, Émilie Heuretevent, Adrien Lajoumard, Stephan Caracci, Jean-Brice Godet, Marie Salvat, Martin Bertrand et Stan Delannoy. Enfin, le mixage est de Claude Niort et Éric Boisset, le montage de Pierre Henry, et c'est Céline Geoffroy qui a accompagné le texte comme conseillère littéraire. Plongez dès maintenant dans ce polar, sur France Culture évidemment ! "En haut, les montagnes majestueuses du Jura, sublimes et ouvertes, en bas les remugles moites d'un lac qui se vide, révélant un passé obsédant. Au milieu, un village torturé, sa petite église et son bar-tabac, des têtes-à-têtes parfois oppressants, des aveux au confessionnal.
SynopsisAoût 2019, Haut-Vourlans, Jura. 37°C à l'ombre, plus de trois mois qu'il n'a pas plu. De mémoire d'homme, les Vourlanais n'avaient jamais connu temps si éprouvant. Au fond de leur vallée, il y a un lac, le lac de Clairlieu, que soutient un barrage, et qui s'assèche jour après jour sous l'effet de la canicule... Au fond du lac, il y a un village : Bas-Vourlans, englouti depuis 45 ans. Et au fond du village du fond du lac du fond de la vallée, là, dans une maison défoncée par les eaux, il y a deux squelettes. Il faudra toute la témérité d'André Rose, le curé de Haut-Vourlans, et des jeunes Bérénice Pèvre et Titouan Maadjoubi pour résoudre un cold case vieux de 45 ans, et faire remonter à la surface des secrets bien trop longtemps noyés dans les profondeur du lac. 10 mars 2020. Projection de La Piade à l’occasion du ciné-club de l’École du Louvre. Comme souvent, je suis arrivé en avance. La salle est vide. Il n’y a personne. Depuis que j’ai été ouvreur à la Philharmonie de Paris, j’aime arpenter les salles vides, écouter le silence qui sera bientôt comblé par le bruissement du public. Ce silence qui précède ces moments magiques, qui va se charger et se tendre émotionnellement au fur et à mesure qu’avance le film, le concert, ou la pièce. J’aime les salles vides avant qu’elles ne se remplissent. J’aime le tonnerre qui ébranle les murs lorsque c’est terminé. J’aime aussi les salles quand elles se vident, et que le silence s’installe à nouveau, comme une invitation à revenir, à vibrer à nouveau. 10 mars 2020. La salle se remplit, le film commence.
La suite, vous la connaissez. Il me semble redondant de m’alanguir sur les mois qui ont suivis le 10 mars 2020. Au contraire, je nous souhaite une nouvelle année plus lumineuse, à la lumière des projecteurs, des sourires sans masque et des retrouvailles, au son des rires, des larmes, et des applaudissements à tout rompre ! J’aimais arpenter les salles vides avant qu’elles ne se remplissent, mais ne laissons pas le silence s’y installer durablement : il est temps de le briser et de vibrer à nouveau, côte à côte, parce que c’est essentiel. |
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Février 2021
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